الاثنين، 30 يوليو 2012

ويكيليكس عن معلومات جديدة حول مقتل العقيد القذافي

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كشفت برقية نشرها موقع ويكيليكس عن معلومات جديدة حول مقتل العقيد القذافي، حيث أكدت أن "المخابرات الجزائرية هي من حددت مكان تواجد القذافي بعد مكالماته الهاتفية، وذلك بمنطقة بني وليد التي تبعد 100 كيلومتر جنوب غرب طرابلس".

قامت الاستخبارات الجزائرية بإبلاغ نظيرتها البريطانية بالمعلومة، حيث كانت قوة خاصة بريطانية تتعقب أثر القذافي".


أكدت البرقية أيضا أن الجزائر كان من مصلحتها القضاء على القذافي لمنعه من التحالف مع تنظيم القاعدة في بلاد المغرب الإسلامي، حسبما أفادت قناة "العربية " الإخبارية.

 
وكشفت برقية ويكيليكس من جهة أخرى، أن "معمر القذافي طلب اللجوء إلى الجزائر ولكن الرئيس الجزائري رفض الرد على مكالماته الهاتفية المتكررة".

أضافت البرقية المؤرخة في أول سبتمبر عام 2011 أن طلب القذافي اللجوء إلى الجزائر جاء عقب "لجوء أبنائه وزوجته الأولى إلى الجزائر برغم اعتراض المجلس الانتقالي على ذلك".


ووصلت زوجة القذافي صفية وابنته عائشة ونجلاها محمد وحنبعل إلى الجزائر في 26 أغسطس العام الماضي، وهم متواجدون إلى اليوم في مكان سري.


وتأتي هذه البرقية لتفند اتهامات سابقة كان المجلس الانتقالي الليبي قد وجهها للحكومة الجزائرية، حيث قال إنها كانت تدعم نظام القذافي، وهو ما نفته الجزائر وأكدت وقتها "أنها تقف على مسافة واحدة بين الجانبين".

الجزائر ترفض التعليق ابلاغها بريطانيا عن مكان القذافي

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الجزائر (آسيا) :رفضت الحكومة الجزائرية اصدار أي موقف أو تعليق على البرقية التي بثها موقع ويكليكس والتي زعمت أن الجزائر أبلغت الدول الغربية بمكان تواجد العقيد معمر القذافي ، بعد رفض الرئيس بوتفليقة الرد على مكالماته الهاتفية بغرض طلب اللجوء الى الجزائر.



وأكد المتحدث باسم وزارة الشؤون الخارجية عمار بلاني في تصريح مكتوب أن الوزارة ليس لنا تصدر أي موقف أو تعليق على مضمون ما نشره موقع ويكليكس .

وقال "بالنسبة لما بثه موقع ويكليكس كنت قد صرحت السنة الماضية – عندما نشر الموقع وثائق ومعلومات تتصل بالجزائر - بأننا لا نصدر أي تعليقات حول مضمون هذا النوع من الوثائق والمراسلات " .

ورفض نفس المصدر التعليق على صحة المعلومات التي وردت في برقية ويكيليكس أو تكذيبها ،خاصة ما تعلق بنقل الدبلوماسيين الجزائريين لمعلومات عن مكان القذافي الى الدبلوماسيين الأمريكيين في ليبيا .

وأبدت السلطات الجزائرية عدم رغبتها في اثارة مزيد من الجدل حول وثائق لا يعرف مدى صحتها وجديتها ، وما اذا كان مضمونها معلومات دقيقة أم مجرد تخمينات وتحاليل لها صلة بالجزائر.

خاصة وان البرقية الأمريكية الأخيرة أخلطت كثيرا من الأوراق وخلقت حالة من الشكوك بشأن الموقف الحقيقي للجزائر من نظام العقيد معمر القذافي والثورة الليبية .

وكان موقع ويكيليكس قد نشر برقية سرية مسربة من ادراج الدبلوماسية الأمريكية مؤرخة في الفاتح سبتمبر ٢٠١١ ، أرسلها دبلوماسيون أمريكيون من ليبيا ، كشف فيها عن معلومات جديدة حول مقتل العقيد القذافي.

وزعمت هذه البرقية المسربة أن "المخابرات الجزائرية هي من حددت مكان تواجد القذافي بعد مكالماته الهاتفية ، في منطقة بني وليد غرب طرابلس، وقامت بإبلاغ نظيرتها البريطانية بالمعلومة، عندما كانت قوة خاصة بريطانية تتعقب أثر القذافي" .

وأشارت الى أن العقيد الليبي معمر القذافي حاول اللجوء إلى الجزائر قبل القبض عليه ومقتله بمدينة سرت الليبية في ١٧ أكتوبر من العام الماضي.

وأكدت الوثيقة الأمريكية أن مصدرا دبلوماسيا جزائريا نقل معلومات الى دبلوماسيين أمريكيين أن "معمر القذافي طلب اللجوء إلى الجزائر ولكن الرئيس الجزائري رفض الرد على مكالماته الهاتفية المتكررة ، عقب لجوء أبنائه وزوجته الأولى إلى الجزائر" .

وتستقبل الجزائر منذ أغسطس ٢٠١١ عددا من أفراد عائلة القذافي وهم زوجته صفية وابنته عائشة ونجليه محمد وحنبعل واطفالهم لدواعي انسانية .
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رمز الوثيقة: 11389
وکـــالة أنبــاء آسیـــا

الأحد، 29 يوليو 2012

Révélations Wikileaks. Enquête détaillée sur la corruption à Sonatrach

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Classifié par : l’ambassadeur David D. Pearce. Raisons : 1.4(b), (d) (2010)

SUJET : ALGÉRIE : ENQUÊTE SUR LA CORRUPTION DE DIRECTEURS DE LA COMPAGNIE PÉTROLIÈRE NATIONALE

1. (C/NF) Huit directeurs de la compagnie pétrolière nationale algérienne Sonatrach, incluant le Directeur Général, sont sous une enquête de corruption et ont été licenciés et remplacés. Les initiés de l’industrie ont peur que les opérations de la compagnie ne soient bientôt affectées. Les services de renseignement algériens mènent l’enquête. Ce scandale est le dernier d’une série spectaculaire d’investigations et de poursuites que nous avons observé depuis un an, impliquant des ministres du gouvernement algérien et des entreprises publiques. Significativement, la plupart des ministères concernés sont dirigés par des ministres considérés comme proches du Président algérien Bouteflika, dont le ministre de l’Energie/Mines Chakib Khelil. Les spéculations vont bon train à propos du fait que les querelles intestines entre les dirigeants civils et militaires seraient derrière cette affaire, mais nous n’avons pas de preuve tangible. Le silence déterminé de Bouteflika ne fait qu’alimenter l’incertitude. Fin du résumé.

Huit hauts fonctionnaires impliqués

2. (U) Un scandale de corruption a éclaté, impliquant la plus grande entreprise d’Algérie, la compagnie d’État ayant le monopole sur le pétrole et le gaz, Sonatrach. Les premiers rapports de presse relatent que le 14 janvier un juge d’instruction a ordonné au PDG de Sonatrach Mohamed Meziane, au vice-président des pipelines Benamar Zenasni, au vice-président des activités en amont Boumediene Belkacem, et cinq autres cadres de la compagnie de répondre à des questions concernant des allégations d’irrégularités dans l’attribution de contrats à deux entreprises de consultation appartenant aux fils de Meziane et un fournisseur d’équipement de sécurité. Ils ont été interrogés pendant vingt heures.

3. (U) Les huit fonctionnaires de Sonatrach ont été mis en examen (« contrôle judiciaire » qui oblige une personne à faire un rapport périodiquement à la police et à ne pas quitter le pays). Certains ont été détenus. Meziane lui-même a été placé sous contrôle judiciaire ; deux vice-présidents ont été détenus dans la prison de Serkadji. Un autre haut fonctionnaire de Sonatrach, le vice-président pour la commercialisation Chawki Rahal, a été placé sous contrôle judiciaire. Quatre directeurs de Sonatrach (pour les affaires sociales, l’exploration, les pipelines et le transport, et la commercialisation) ont été placé sous contrôle judiciaire. Les deux fils de Meziane sont détenus – certains disent pour avoir été les actionnaires majoritaires des compagnies auxquelles la Sonatrach attribuait des contrats. Tous les efforts déployés par les avocats de la défense pour lever les détentions et les contrôles judiciaires ont été rejetés. En dehors de la Sonatrach, l’ancien Directeur Général de la banque du Crédit Populaire d’Algérie Hachemi Mehaoui et son fils ont été mis en détention.

4. (U) Abdelhafid Feghouli, vice-président des opérations en aval, a été immédiatement nommé Directeur Général de Sonatrach [NDLR : presque un an plus tard, Feghouli est sous mandat de dépôt pour corruption au sein de Sonatrach]. Les trois autres vice-présidents sous suspicion ont été remplacés. Le ministre de l’Energie/Mines Chakib Khelil, dont le ministère est responsable de Sonatrach, a affirmé lors d’une conférence de presse le 17 janvier que l’enquête l’avait pris au dépourvu et que tout ce qu’il savait était ce qui avait été rapporté par la presse. Depuis, il a refusé de discuter des allégations ou de prendre la responsabilité de l’affaire, disant le 2 février qu’il n’avait pas les détails des accusations et qu’il ne démissionnerait pas. Khelil a plaidé qu’il était responsable du secteur entier de l’énergie mais pas de la gestion de Sonatrach ou une autre des 50 compagnies d’énergie de l’Etat relevant du mandat de son ministère. Il a assuré à la presse peu après que l’affaire eut éclaté que la production de Sonatrach ne serait pas affectée et que la compagnie continuerait de mener à bien tous les projets en cours. Dans la semaine du 24 janvier, la presse a rapportée que les avocats de Sonatrach ne défendraient pas les suspects, puisque Sonatrach était la victime des fraudes qu’on les suspectait d’avoir commis.

Les producteurs étrangers inquiets

5. (C/NF) L’ambassadeur a rencontré le 27 Janvier XXXXXXXXX. La source de Meziane XXXXXXXXX lui a dit que la question à l’étude était l’attribution de contrats de Sonatrach à un fournisseur unique. Les réglements de Sonatrach spécifient des conditions strictes pour ce type de contrat (« procédure R-115). Seul le Directeur Général Meziane aurait eu le pouvoir de les autoriser et de les approuver.

6. (C/NF) XXXXXXXXX a entendu dire que 1600 contrats étaient sous enquête. Certains de ces contrats seraient passés par les fils de Meziane. Quelques années auparavant, Sonatrach avait pressé Anadarko d’entrer dans un tel contrat avec conjointement les États-Unis et la coentreprise algérienne BRC (Brown and Root-Condor) pour développer le champ pétrolier d’el-Merk. XXXXXXXXX, le contrat ne fut jamais réalisé, BRC fut liquidée, et en 2008 Sonatrach a donné le contrat el-Merk à Anadarko. XXXXXXXXX a déclaré que ce contrat ne faisait pas partie de ceux qui sont soumis à l’enquête. (Commentaire : BRC, cependant, figure dans la liste des enquêtes en cours citées dans la presse. Fin du commentaire).

7. (C/NF) XXXXXXXXX a noté qu’Abdelhafid Ferghouli, ancien vice-président pour les opérations en aval et maintenant Directeur Général par intérim, est le (désormais ex-) vice-président de Sonatrach qu’Anadarko ne connaissait pas. XXXXXXXXX doutait qu’il allait rester longtemps à la position la plus élevée. Personne ne s’attend à ce que les fonctionnaires de Sonatrach sous enquête ne retournent à leurs postes antérieurs.

Continuité des opérations de Sonatrach

8. (C/NF) L’affirmation du ministre de l’Énergie/Mines Khelil le 17 janvier que les opérations de la compagnie ne seraient pas affectées n’est pas restée incontestée. Plusieurs rapports de presse provenant d’initiés et d’experts industriels disent que la peur a paralysé les rangs supérieurs de Sonatrach, qui ont tous peur de prendre une décision. XXXXXXXXX a confirmé cette évaluation, et nous avons entendu des points de vue similaires chez les français – très préoccupés par Sonatrach puisque la compagnie pétrolière française Total est exposée ici—et d’autres diplomates. Il a dit que tous les hauts fonctionnaires, au moins au niveau des opérations en amont avec lequel il est familier, regardent derrière leurs épaules et ont peur de prendre des décisions ou de signer quoique ce soit. La compagnie ne voulait pas signer les avenants aux contrats d’assurance sur la production pétrolière XXXXXXXXX rendus nécessaires depuis les modifications du budget de 2009 (Loi des Finances Complémentaires) – contrats dont l’ancien vice-président des opérations en amont Belkacem était responsable. Sonatrach avait contacté des compagnies d’assurance étrangères pour fournir cette assurance. Maintenant, ces compagnies n’ont toujours pas été payées. Elles cesseraient d’assurer les opérations de production XXXXXXXXX pour longtemps. Si cela se produisait, le travail s’arrêterait. XXXXXXXXX a dit que les champs XXXXXXXXX constituent le plus grand projet en amont avec une participation étrangère en Algérie.

Le rôle principal des services de renseignement d’Algérie

9. (C) Tous les documents rapportent que l’équivalent algérien de la DNI [Director of National Intelligence], le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) , qui ne fait plus partie du Ministère de la Défense Nationale, a mené l’enquête. Même si la sortie du DRS hors de l’ombre et sous les feux des projecteurs est sans-précédents, son service spécial d’investigation des corruptions internes a été actif pendant des années (i.e., même aussi loin que l’ère Boumédiène [NDLR : Houari Boumédiène, président de la République algérienne démocratique et populaire de 1965 à 1978]). Le magazine « Jeune Afrique » a récemment affirmé, par exemple, que le DRS a enquêté sur 1650 élus locaux algériens (soit environ un sur dix) depuis 2002 pour corruption. XXXXXXXXX était très conscient de l’implication du DRS dans l’affaire Sonatrach et les affaires annexes, et a relaté que l’ancien vice-président Belkacem, au cours de plusieurs réunions avec XXXXXXXXX, a été extrêmement prudent dans ce qu’il disait lorsque d’autres, même du personnel de la compagnie, étaient présents. Il était très surveillé sur le téléphone. XXXXXXXXX a imputé ce comportement à l’inquiétude suscitée par la surveillance du DRS. XXXXXXXXX a confié que le DRS a interrogé beaucoup de membres du personnel local de la société XXXXXXXXX.

Ramifications politiques

10. (C/NF) XXXXXXXXX a noté que personne ne croit le ministre de l’Énergie/Mines Khelil lorsqu’il clame ne rien savoir à propos de l’enquête. La plupart croient que Khelil a guidé les opérations de Sonatrach. XXXXXXXXX a noté que ses conversations avec des initiés industriels l’ont mené à un cousin du ministre connu seulement comme Hemche, qui était un conseiller proche de l’ancien Directeur Général Meziane. Ses sources pensent que Hemche était un décideur clé, même si Meziane a réalisé les signatures. Début décembre dernier, Hemche a soudainement pris sa retraite et s’est retiré dans une résidence à Lugano, en Suisse.

11. (C) L’ambassadeur a noté qu’Alger est bouillonnante de spéculations à propos du contexte politique de ce scandale et d’autres affectant plusieurs ministères et entreprises publiques. Certains ont cru qu’il s’agissait d’une conséquence logique de l’engagement maintes fois exprimé par le Président Bouteflika de s’attaquer à la corruption. La plupart, cependant, interprètent l’action du DRS contre les hauts fonctionnaires de Sonatrach – qui doivent tous leurs emplois à Bouteflika – comme les représailles militaires via le DRS contre le contrôle civil que Bouteflika a imposé depuis sa réélection pour un second mandat en 2004.

Commentaire

12. (C) Les enquêtes contre les dirigeants des sociétés qui financent plus de la moitié du budget du pays et produisent 98% de ses recettes d’exportation ont choqué le pays et généré des spéculations rampantes sur les motivations politiques sous-jacentes. Dans un pays où les relations de pouvoir et les processus sont opaques, la spéculation est un tissu aussi dur que la preuve est rare. Un analyste de visite d’une entreprise américaine de premier plan d’analyse des risques a dit à Poloff la semaine du 31 janvier, par exemple, que tous ses contacts croient que le DRS a formé cette enquête pour envoyer un message à Bouteflika, soit pour qu’il donne aux proches des généraux principaux une plus grande part du gâteau économique, ou pour que le « clan » des Algériens de l’Ouest de Bouteflika cède le pouvoir aux militaires (que beaucoup considèrent dominés par des Algériens de l’Est), ou simplement pour que l’autorité civile dominante redonne de l’influence derrière les coulisses aux militaires. En dépit de ces théories et d’autres que nous avons entendus, nous ne disposons pas de preuves formelles pour une quelconque interprétation politique particulière. Ce qui est certain c’est que les infractions reprochées dans cette affaire de corruption peuvent ne représenter seulement que la pointe de l’iceberg – ce qui est précisément le point d’une lettre ouverte publiée à l’intention du DRS par un ancien vice-président de Sonatrach le 30 janvier dans le quotidien français « El Watan ». Cet article a exhorté le DRS de se pencher sur une liste d’opérations de Sonatrach bien plus grande, incluant les ventes sur le marché à une poignée de clients reliés aux plus hauts membres de la structure du pouvoir [de Sonatrach]. La source américaine des analyses de risques était certaine que la DRS a utilisé cet article comme un nouvel avertissement pour l’autorité civile.

13. (C) Ce cas est le dernier d’une série d’enquêtes sur la corruption, qui ont commencé à faire surface avec une fréquence croissante depuis le printemps dernier et qui est maintenant en compétition avec l’indignation des mesures de la TSA et l’échec de l’Algérie pour gagner la Coupe d’Afrique de football pour les titres de la presse quotidienne. Deux autres grands cas en cours présument des actes répréhensibles, dans la construction de l’autoroute Est-Ouest et dans l’attribution de licences de pêche à des entreprises turques. D’autres impliquent l’opérateur de téléphone Algérie Telecom contrôlé par l’État, BRC (mentionné précédemment), et la Banque Nationale d’Algérie. Peu de cas ont conduit actuellement à un procès ou une condamnation, durcissant l’opinion largement répandue que les principaux responsables politiques continuent de s’enrichir sur les fonds publics en toute impunité. Avec la présence supposée des « commissaires » du DRS dans pratiquement toutes les entreprises publiques ou ministères, les hauts fonctionnaires sont dit inquiets que chaque visiteur, en particulier non-Algérien, soit dûment constaté et signalé. Les fichiers du DRS, déjà gonflés par des décennies de saletés financières et politiques sur à peu près tous les Algériens notoires, sont dit grandissant avec des informations sur des relations d’affaires suspectes ou d’allégations de faveurs spéciales. La grande question à laquelle personne ne peut répondre définitivement est de savoir si Bouteflika orchestre cette campagne éclair anti-corruption, comme l’a clamé publiquement Ouyahia, ou s’il s’agit de son objectif ultime. Son silence, a noté la presse, n’a fait qu’alimenter les spéculations. PEARCE

(traduit de l’anglais par operationleakspin.wordpress.com)
Lire le câble orignal

WikiLeaks Algérie: Transit de cocaïne et d’héroïne vers l’Europe

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WikiLeaks Algérie | Selon un message de l’ambassade américaine à Alger dévoilé par le site WikiLeaks, l’Algérie est devenue le principal pays de transit de la drogue venant du Maroc et des pays d’Amérique du Sud vers l’Europe. Selon le même document, malgré le passage de ces quantités par notre territoire, la santé des Algériens n’est pas menacée. 

Le message daté du 2 décembre 2009 cite  le journal espagnol El Pais qui avait rapporté que les contrebandiers profitent de l’étendue des frontières algériennes et des difficultés de les protéger, et ce, grâce à l’aide des terroristes qui profitent de la commercialisation de la drogue.
On peut lire dans le document classé top secret que la plus grande partie de la drogue transitant par l’Algérie est d’origine marocaine et que le choix du passage des contrebandiers par l’Algérie a grandi depuis que l’Espagne a pris des mesures pour mieux contrôler ses frontières.
Le haschich passe surtout par les frontières du côté de Béchar. Selon le même document de l’ambassade américaine, la quantité provenant des pays d’Amérique du Sud, notamment la Colombie, le Brésil et la Bolivie, a également augmenté. Les réseaux spécialisés dans la cocaïne et l’héroïne utilisent des moyens de transport aériens pour exporter leur marchandise vers le Mali, le Niger, le Nigeria, la Mauritanie  et le Sénégal pour la transporter ensuite par voie terrestre vers l’Algérie en passant par le Mali.
Ces réseaux de contrebande font appel à des immigrés clandestins africains qui se chargent du transport de la drogue vers le nord de notre pays.
Selon l’ambassade américaine, l’Algérie trouverait des difficultés à faire face à ces contrebandiers à cause surtout de l’étendue de ses frontières et que les plates tournantes de ce trafic sont Alger, Oran, Béjaïa, Béchar, Annaba et Sétif. A partir de ces villes, la drogue prend la destination de l’Europe en passant par la France, l’Espagne, l’Italie et Malte.
Selon le document publié par Wikileaks, l’ambassade américaine aurait appris par le biais de responsables algériens qu’ils ont la preuve de liens entre les barons de la drogue et Aqmi (Al Qaida au Maghreb). Les terroristes sont payés par les contrebandiers pour leur aide précieuse.
A cette fin, le réseau compte acheter prochainement des armes. L’ambassade a ajouté que l’Algérie n’a pas fourni de preuves sur le financement d’AQMI par les contrebandiers. Le document précise qu’il n’a aucune preuve de corruption de policiers ou de gendarmes par les contrebandiers. L’ambassade américaine relève par ailleurs les efforts consentis par l’Algérie pour lutter contre la contrebande, notamment par le biais de la formation de spécialistes dans ce domaine et la signature de conventions avec les pays occidentaux et les organismes internationaux.
On a également relevé le fait que l’Algérie a créé deux centres de désintoxication à Blida et Oran et compte en ouvrir 15 autres ainsi que 53 centres spécialisés, soit un minimum de un par wilaya alors que le taux de consommation ne menace pas pour le moment son système de santé.
source: Le temps d’algerie

WikiLeaks Algérie: Tlemcen espionnée par des Américains en 2008

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Plusieurs notes portant la mention «section confidentielle» et référenciées, émanant de la chancellerie américaine et transmises à la Maison-Blanche en décembre 2008, mettent en cause le wali de Tlemcen, des responsables, ainsi que des universitaires.

Les confidences contenues dans le rapport sous les numéro 001282 à 002 003 indiquent en préambule que «Tlemcen est une région agricole arable dont est originaire le président Bouteflika, plusieurs ministres d’Etat et des conseillers (…) Il semble que la région s’est illustrée par son essor économique, en comparaison avec d’autres wilayas du pays». Le document secret évoque le wali dont il précise l’origine (un haut diplômé de l’Est algérien) cité nommément (Abdelwahab Nouri).
«Il a consacré le plus clair de son temps à tenter de convaincre le gouvernement de la situation dangereuse de la wilaya de Tlemcen frontalière avec le Maroc, au lieu de porter son intérêt sur la création des richesses et d’emplois (…). Le wali Nourri Abdelwahab a moqué les Marocains pour leur pratique de céder à leur roi. Abdelwahab, un fonctionnaire de carrière, originaire de l’extrémité opposée du pays près de la frontière tunisienne, voit clairement la sauvegarde de ses frontières avec le Maroc comme une de ses principales missions.
La frontière est poreuse et difficile à surveiller par les patrouilles.» Un autre responsable, dont la fonction n’a pas été révélée, a déclaré, concernant la contrebande dans cette région : «Nous avons souvent fermé les yeux sur la contrebande des oranges.» Une contrebande qui se pratique à dos d’âne sans cavalier. Les ânes sont maintenant souvent équipés d’un lecteur de cassettes et d’écouteurs… S’ils sont surpris par la police des frontières, les ânes sont simplement libérés, tandis que les contrebandiers sortent indemnes.
En revanche, le trafic de cannabis est très rentable pour les humains. Commentant la réalisation d’infrastructures à Tlemcen, le document révèle : «Un responsable nous a dit que le wali supervise les dépenses de 10 milliards en USD de projets d’infrastructures dans la wilaya.» Dans la même note, il est aussi question de la main-d’œuvre chinoise.
«Lors d’une visite du site, le recteur de l’université nous a montré le bidonville de baraques en parpaing où 300 ouvriers chinois vivent (…) La  présence des ouvriers chinois n’était pas, pour nos interlocuteurs, quelque chose de perçue négativement, néanmoins, ont-ils noté, certains des ouvriers ne sont pas près de retourner en Chine à la fin des projets» et de rappeler qu’un ouvrier chinois a épousé une Tlemcénienne et  ouvert une boutique à Tlemcen en s’inquiétant que plusieurs Chinois se sont convertis à l’Islam, comme ils sont inquiétés du port du hidjab chez les filles de cette ville conservatrice.
Evoquant les plantations viticoles, le rapport rappelle : «L’acteur français Gérard Depardieu a récemment essayé de créer une coopérative dans la région de Tlemcen parmi les viticulteurs privés. Le projet, en dépit de la production de certains vins excellents, a échoué et nos interlocuteurs de l’ONCV ont apparu heureux de cette disparition.»
Toujours à propos du vin, la note indique : «Après son retour de l’hadj, il y a deux ans, par exemple, le wali avait fermé les bars de la ville, profitant d’une loi permettant à la wilaya de contrôler la vente d’alcool. Maintenant, il y a un seul magasin dans la région viticole où l’alcool est vendu.» Enfin, entre autres révélations, cette note concernant la présidente d’une ONG, en l’occurrence Mme Khira Taleb. «Militante Khira Taleb, qui aide les femmes victimes de violence domestique, a expliqué que la société civile a stagné à Tlemcen comme, d’ailleurs en Algérie.
Elle a déclaré que le ministère de l’Intérieur n’octroyait plus d’autorisations aux nouvelles ONG, par rapport à Alger. Fait intéressant, elle a affirmé que le dynamisme des ONG actuelles, à la fois à Tlemcen et au niveau national, a été largement sapé par la façon dont l’Union européenne a structuré son petit programme de subventions. L’UE a, cependant, décidé en 2006, à aider les associations à travers le ministère de la Solidarité, injectant ainsi un niveau de contrôle de l’Etat qui limite la capacité des ONG à fonctionner indépendamment.» Mme Taleb observe tristement :«L’Union européenne a détruit la société civile à Tlemcen.» Le 9 décembre, une délégation américaine, conduite par l’ambassadeur Ford, a séjourné à Tlemcen et s’était entretenue avec des responsables et des intellectuels de la région.
source: Elwatan (Chahredine Berriah)

WikiLeaks Algérie-USA: Anadarko VS Sonatrach

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WikiLeaks Algérie Sonatrach – Des câbles diplomatiques révélés par WikiLeaks indiquent qu’Anadarko envisage l’option de faire saisir les avoirs de Sonatrach à l’étranger dans le cas où elle refuserait d’exécuter un arbitrage en sa défaveur. En toile de fond du litige, la taxe sur les superprofits entrée en vigueur en janvier 2007, qui a suscité le courroux des entreprises étrangères.

Le groupe américain Anadarko a envisagé l’option de faire saisir des actifs de Sonatrach à l’étranger dans le cas où l’entreprise algérienne refuserait d’obtempérer à un jugement en sa faveur du tribunal d’arbitrage de Paris. Celui-ci doit tenir une séance arbitrale en juin 2011 sur le litige qui oppose Sonatrach à Anadarko au sujet de la taxe sur les profits exceptionnels. Le groupe américain s’attend, en cas de victoire au procès, d’engranger 3 milliards de dollars.
Ce litige est lié à l’introduction, en 2006, d’une taxe sur les superprofits réalisés par les compagnies pétrolières étrangères. La mesure, décidée dans un contexte de forte hausse des prix, est entrée en vigueur en janvier 2007. Elle taxe les superprofits réalisés par les compagnies à des taux variant, selon la nature des contrats, entre 5 et 50% lorsque le prix du baril dépasse 30 dollars.
La taxe sur les superprofits a couté 193 millions de dollars à Anadarko en 2010 et violerait, selon le Financial Times, le contrat signé avec Sonatrach en 1989. Pour Anadarko, le contrat de partenariat conclu avec Sonatrach lui donnait l’assurance d’une stabilité fiscale et il revient à l’entreprise algérienne de payer la nouvelle taxe introduite par le législateur algérien. Une procédure de conciliation n’ayant pas abouti, le groupe américain a engagé, début 2009, une procédure d’arbitrage. Une démarche normale prévue dans le contrat qui lie les deux parties. Mais la nouveauté est qu’Anadarko, qui semble certain de gagner son affaire, envisagerait, selon des télégrammes WikiLeaks, dont le Financial Times semble avoir l’exclusivité, de faire saisir les actifs de Sonatrach à l’étranger au cas où l’entreprise algérienne refuserait de payer.
Selon ces télégrammes qui datent de février 2010, le PDG d’Anadarko Algeria, Dick Holmes, a déclaré à des diplomates qu’il était certain d’obtenir gain de cause au niveau de l’arbitrage. Nos avocats, a indiqué Dick Holmes, ont la certitude que la décision de l’arbitrage sera appliquée. «Si ce n’est en Algérie, elle le sera à l’étranger à travers la saisie des biens que détient Sonatrach à l’étranger». L’ambassadeur américain en Algérie David Pierce a déclaré que si « Sonatrach perd l’affaire, nous croyons qu’il est improbable qu’elle paye. Anadarko devrait alors envisager d’agir pour saisir les actifs de Sonatrach à l’étranger ». Un autre câble de 2010 laisse entendre qu’Anadarko pourrait faire l’objet d’une nationalisation qui couvrirait les sommes nécessaires pour payer la compagnie américaine en cas d’un jugement en défaveur de Sonatrach.
Pas d’avenir en Algérie ?
Dans un télégramme de 2007, un diplomate indique que Holmes a déclaré qu’au sein du haut management au siège d’Anadarko, on pose « calmement » la question de savoir si la «compagnie a un avenir en Algérie». Le journal britannique affirme qu’Anadarko envisage sérieusement de quitter l’Algérie où, du fait de la taxe sur les superprofits, la valeur de ses actifs aurait chuté de 10 milliards à 2 milliards de dollars.
Face à ces révélations contenues dans les télégrammes de diplomates américains – théoriquement non destinés à devenir publics – Anadarko a choisi de communiquer au minimum.
« Nous pensons que nous avons de bonnes solutions contractuelles sur place. Nous poursuivons l’arbitrage qui est le lieu approprié. Nous croyons que Sonatrach honorera ses engagements contractuels.». Le danois Moller-Maersk, un des partenaires d’Anadarko, a indiqué qu’il a engagé sa propre procédure d’arbitrage. Anadarko, engagé dans d’importants blocs avec Sonatrach, déclare continuer à « faire des investissements importants en Algérie, à la fois dans nos domaines de production et aussi dans le développement continu du projet El Merk,».
Le journal londonien cite néanmoins un spécialiste du secteur de l’énergie qui affirme qu’Anadarko va bientôt vendre ses actifs en Algérie. « Je pense qu’ils vont mener à terme le projet El Merk avant de le vendre ».

Wikileaks Algérie: Chakib Khelil et la corruption à Sonatrach

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Dans un mémo daté du 21 février 2010, l’ancien ambassadeur David Pearce rapporte que «ni l’enquête sur la corruption ni le conflit politique qui peut se cacher derrière le scandale ne peuvent se résoudre rapidement, à cause des lenteurs de prise de décision du président  Bouteflika». Dans une discussion avec Akli Brihi, représentant de British Petroleum, il a été souligné que Khelil était «responsable de la culture de corruption à Sonatrach».
Le diplomate américain pointe du doigt le rôle de Reda Hemche, un  parent de Chakib Khelil (dont Brihi a déclaré être un neveu, mais dont d’autres ont affirmé qu’il était un cousin) dans les actes de corruption. Le représentant de British Petroleum croit savoir que Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach, avait signé de nombreux contrats sous la contrainte. «Brihi, est-il écrit, a indiqué que M. Khelil avait fait un excellent travail en tant que ministre jusqu’à l’amendement de la loi sur les hydrocarbures de 2006». De l’avis du dirigeant de BP en Algérie, Khelil, frustré de ne pas pouvoir libéraliser le secteur, aurait décidé de «rejoindre le système».
Selon ses dires, ce fut après 2006 que Chakib Khelil a installé Hemche et a remplacé des experts compétents et de haut niveau par les «oui-oui»(sic !). S’appuyant sur une conversation avec Akli Brihi, représentant de British Petroleum et Armando Gallego, directeur général de la compagnie ConocoPhillips, l’ancien ambassadeur américain à Alger rapporte que les pratiques de corruption étaient plus liées avec les sociétés de services – à l’exemple de l’entreprise italienne Saipem – et non pas avec des compagnies pétrolières. «La société de services soumettrait une facture gonflée et payait directement des membres de Sonatrach», est-il noté. Il en est ainsi, selon Akli Brihi, du contrat d’un milliard de dollars conclu avec cette société relatif au projet d’Arzew GNL ainsi que du contrat de construction de la nouvelle ville de Hassi Messaoud passé avec la société canadienne Lavalin.
Brihi considère qu’il n’était pas impossible que des entreprises américaines soient impliquées dans ce genre de transactions, mais elles restent prémunies par les contraintes juridiques du Foreign Corrupt Practices Act.Le patron de BP, qui se montre décidément très loquace, estime que le président Bouteflika était un homme intelligent mais qui ne sait pas écouter. «L’énergie n’étant pas son domaine de compétence, explique-t-il, il a abandonné ces questions à Khelil, qui a été l’unique conducteur de la politique énergétique de l’Algérie.»
source: Elwatan (Amel Blidi)

Wikileaks Algérie: Bouteflika voulait un remplaçant «loyal» à Ali Tounsi

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C’est ce qui ressort d’un câble de l’ambassade des Etats-Unis à Alger, datant du 25 février 2010, le jour même de l’assassinat de Ali Tounsi dans son bureau, et révélé par WikiLeaks. Le câble, signé par l’ex-amabassadeur David Pearce, a souligné que le DGSN était en conflit avec Noureddine Yazid Zerhouni, ex-ministre de l’Intérieur, «politiquement proche du président Abdelaziz Bouteflika».
Il est relevé aussi que le président Bouteflika avait des différends avec les généraux-majors de l’armée et des hauts responsables des services secrets. «Ceux-ci considéraient Ali Tounsi comme loyal  envers leurs intérêts», est-il noté.  Le câble est revenu sur les circonstances de l’assassinat du DGSN en précisant que les informations étaient préliminaires. «Elles sont soumises à de nouvelles confirmations  même si la presse en a largement fait l’écho», est-il appuyé. Il est indiqué dans le câble, classé confidentiel, qu’un haut responsable de la police a tué le colonel Ali Tounsi en lui tirant une balle dans la tête. «Il s’est ensuite tiré une balle dans la bouche», est-il rapporté.
Cette version des faits est avancée pour la première fois. Officiellement, il a été dit que l’auteur présumé de l’assassinat du patron de la DGSN était Oultache Chouaib, 65 ans, aux arrêts depuis deux ans. Le ministère de l’intérieur avait, dans un communiqué, précisé que l’exécutant du meurtre s’était blessé. Selon le câble, quatre hauts responsables de la DGSN avaient été blessés. Il est également relevé qu’après le forfait Oultache Chouaïb  a été transport «inconscient» à l’hôpital. «Les fonctionnaires de l’ambassade ont observé une présence normale de la police dans les rues  près de l’ambassade, dans l’ouest et au sud d’Alger. Cependant, des sources ont annoncé une confusion générale au siège de la DGSN. Cela a été accompagné d’une panne d’électricité et du blocage du système de communication radio de la DGSN », est-il noté.  Il est précisé que que l’assassinat a eu lieu après «une grande discussion » sur une enquête de corruption au sein de la DGSN. «Rien à voir avec le terrorisme», est-il indiqué.
D’après le câble, il est précisé que Ali Tounsi a refusé de coopérer avec une délégation de l’ICITAP-ATA qui a visité l’Algérie. «Nous ne savons pas si c’est Ali Tounsi lui-même qui a donné l’ordre de ne pas coopérer, Zerhouni ou quelqu’un d’autres», est-il relevé. International Criminal Investigative Training Assistance Program (ICITAP) est un programme de formation et d’assistance à l’investigation criminelle internationale élaboré par le Département d’Etat, le Département de Justice et l’Agence pour le développement international (AID). Doté d’un budget annuel de 8 millions de dollars, l’ICITAP a formé des milliers de policiers, juges, procureurs et personnels de la justice criminel dans plusieurs pays notamment en Amérique du Sud (lutte contre les narcotrafiquants surtout).
L’Algérie est, après le Rwanda et le Liberia, parmi les premiers pays africains à intéresser ce programme encadré de près par le FBI.  Plus stratégique, l’ATA (Antiterrorism Assistance Program), qui relève directement du Département d’Etat, est destiné aux renforcement des capacités des Etats à lutter contre les actions de type terroristes. Pendant plus de vingt ans, l’ATA était surtout concentré en Amérique du Sud, dans les Caraïbes et en Europe. Après les attentats du 11 septembre, l’ATA a changé de zone d’activité. L’ATA s’occupe entre autres de la sécurité aérienne. Le câble de l’ambassade américaine n’a pas donné des précisions sur le refus de Ali Tounsi de collaborer avec ces deux programmes pourtant bien accueillis par les responsables du ministère des Affaires étrangères algérien.
source: Elwatan (Fayçal Métaoui)

DOCUMENTS WIKILEAKS SUR L’ALGERIE : Le comportement scandaleux de Wikileaks

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La publication des documents concernant les grands pays européens et les dossiers sensibles impliquant des Occidentaux obéit à une règle très stricte. Cette règle a été décidée d’un commun accord entre les cinq journaux partenaires et le site Wikileaks. Elle prévoit notamment la suppression de noms de personnes citées et susceptibles d’être mises en danger par la publication des documents américains. Pourquoi Wikileaks n’a-t-il pas respecté cette règle concernant l’Algérie ? La mise en ligne, mercredi 1er décembre, sur le site de Wikileaks du premier document consacré à l’Algérie a donné lieu à une série de dérapages. Ce document émanant de l’ambassade américaine à Alger a un intérêt informatif très limité. Et pour cause : les documents les plus importants qui contiennent de vraies révélations sur l’Algérie sont actuellement analysés par les cinq journaux partenaires de Wikileaks : Le Monde (France), El Pais (Espagne), The New York Times (USA), The Guardian (Angleterre) et Der Spiegel (Allemagne). Ils devraient sortir dans les prochains jours. Ils seront d’abord publiés par ces quotidiens avant d’être éventuellement disponibles sur le site Wikileaks. Mais le document de Wikileaks publié hier pourrait causer des dégâts inattendus. Le texte contient en effet deux noms : celui d’une journaliste d’un quotidien national et celui d’une sénatrice. Ces deux personnes ont été citées dans le document de l’ambassade américaine daté de janvier 2007 et consacré à l’élection du président du Conseil de la Nation. Elles se seraient exprimées lors de rencontres avec des diplomates américains. Leurs propos ne contiennent aucune information sensible ni révélation. Il s’agit de simples analyses sur la situation en Algérie. Le comportement de Wikileaks est dans ce contexte scandaleux. Tout comme celui des diplomates américains, auteurs du document. Leurs interlocuteurs les ont-ils autorisés à les citer en tant que source dans des documents aussi sensibles ? La journaliste et la sénatrice savaient-elles que leurs propos, tenus au cours d’une conversation, étaient destinés à figurer dans un document confidentiel américain ? Comme dans beaucoup de sujets, l’affaire Wikileaks illustre le regard que portent sur nous les Occidentaux. Leur seul souci : protéger leurs ressortissants susceptibles de subir des représailles à cause des documents américains. Ils ont choisi de travailler avec cinq journaux sérieux et de mettre en place des règles très strictes pour la publication des documents. Pour l’Algérie, peu importent les conséquences.                               

wikileaks algerie : Quand Bouteflika défend El Gueddafi, Bachar Al Assad et les Al Saoud

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Le président algérien a conseillé les Américains de ne pas s’en prendre à la famille des Al Saoud.

On lui a appris la prière, il a pris le tapis et s’est enfui», a dit le président Abdelaziz Bouteflika au chef du comité des affaires extérieures du Sénat américain, Richard Lugar,  lors d’une rencontre à Alger en août 2005, à propos du colonel El Gueddafi. Selon un câble de l’ambassade américaine à Alger, datant du 21 août 2005, révélé par WikiLeaks, le locataire d’El Mouradia faisait allusion au rapprochement entre l’ex-maître de Tripoli avec les Etats-Unis, après la chute du régime de Saddam Hussein en Irak. «Bouteflika a conseillé à Lugar de ne pas traiter avec El Gueddafi comme un président, mais comme un colonel ou comme un leader de la Révolution», est-il rapporté. Bouteflika, d’après la même source, a soutenu le rapprochement entre Washington et Tripoli. Richard Lugar a avoué que son pays appréciait l’abandon par la Libye d’un programme de développement «d’armes de destruction massive».
Dès la prise de Baghdad en 2003 par la coalition, El Gueddadi avait enfoncé le clou en déclarant n’être plus intéressé par la fabrication de missiles. A propos de la Syrie, Bouteflika a confié que l’Algérie était prête à aider les Etats-Unis à normaliser ses relations avec ce pays «d’une manière discrète et modérée». «L’Algérie n’a aucun intérêt direct mais veut seulement avoir ‘’la satisfaction morale’’ d’une réussite», a expliqué le président algérien. Ce sujet n’a jamais été abordé publiquement en Algérie, pays où la politique extérieure est menée d’une façon unilatérale par le chef de l’Etat. Bouteflika est allé plus loin : il a estimé que le soutien de Damas au Hezbollah libanais était un problème. «Le Hezbollah était aussi un parti politique représenté dans le Parlement libanais, mais un parti politique armé. La Syrie pourrait aider en soutenant la transformation du Hezbollah dans un parti politique normal», a proposé le président algérien.
Finalement, Alger est favorable aux positions occidentales et israéliennes, appelant au désarmement du parti de Hassan Nasrallah. Bouteflika a conseillé le sénateur américain de la nécessité de discuter directement avec le président syrien Bachar Al Assad «sans idées reçues» et sans passer par «des intermédiaires arabes» comme «les Egyptiens et les Saoudiens».  «Nous devrions offrir des assurances que les Etats-Unis ne cherchent pas à le renverser et que nous étions prêts à offrir le soutien s’il démocratise son régime», a dit Bouteflika. Alger et Washington, même langage ? Bouteflika a même observé que Bachar Al Assad est, à la différence de son père et de son frère, de formation britannique. «Si les Etats-Unis parleraient à Al Assad sans le contrarier, ils le trouveraient prêt à s’engager», a-t-il assuré. Parlant comme s’il était l’avocat du président syrien, Bouteflika a affirmé que Bachar Al Assad (qui mène actuellement une vaste opération de répression contre son peuple) n’était pas «un anti-américain».

Il a même ajouté que Al Assad a engagé «des changements internes». «Les Etats-Unis devraient l’aider. Al Assad voudrait être rassuré directement par les USA», a-t-il plaidé.  Bouteflika a, selon le même câble, estimé que Washington ne devait pas négliger les demandes libanaises sur les Fermes de Sheba et syriennes sur le Golan. L’ex-ambassadeur américain, Richard Erdman, qui a assisté à l’audience, a indiqué que la demande libanaise sur les Fermes de Sheba était «une propagande syrienne». «Syriennes ou libanaises, les Fermes de Sheba étaient un territoire occupé. Israël doit s’en retirer», devait répliquer le président algérien. «Bouteflika a aussi averti les Etats-Unis de ne pas penser qu’il avait les mêmes buts au Liban que les Français. La France a cherché à sortir la Syrie pour étendre l’influence française et Chirac a une vengeance personnelle après l’assassinat de son ami Rafic Hariri», est-il rapporté.
Continuant ses plaidoyers, le président algérien a conseillé les Américains de ne pas s’en prendre à la famille des Al Saoud.
«Si Al Saoud  tombe, il y aura l’instabilité partout dans la péninsule arabique pendant des années», a-t-il proclamé. Selon lui, le roi Abdallah est un vieil homme. L’idéal serait donc que les Américains attendent l’arrivée de ses successeurs, des hommes instruits dans les universités américaines. «Vous pouvez attendre et leur parler dans la même langue», a-t-il suggéré disant qu’il n’était pas le «défenseur» des Saoudiens «d’autant plus qu’ils ont été impliqués dans le soutien du terrorisme algérien». Le sénateur Richard Lugar a, pour sa part, estimé que pour réformer le système il faut permettre une plus grande participation des citoyens à la vie politique et une meilleure lutte contre le terrorisme. «Les Saoudiens ont besoin de construire rapidement des soutiens populaires et améliorer leur propre stabilité», a-t-il dit. C’était l’occasion pour Bouteflika de «discourir» sur la démocratie. Selon lui, il n’y a pas un modèle universel de démocratie. «Pour que la démocratie prenne racine dans le monde arabe et en Afrique, la culture politique doit être prise en considération», a-t-il affirmé sans oublier de dire que l’Algérie n’était pas… une monarchie.

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Wikileaks - Algérie : Le clan Bouteflika et les généraux trempent dans la corruption

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L’Algérie, quatrième producteur de pétrole en Afrique, est l’un des riches pays pétroliers avec des recettes annuelles qui avoisinent les 70 milliards de dollars, mais ce pays souffre de sa mauvaise gouvernance. Le brut algérien «Sahara Blend », très apprécié par les raffineurs pour sa faible teneur en souffre, est l’un des plus chers au monde. Il vaut aujourd’hui plus de 124 dollars le baril. L’Algérie produit actuellement 1,27 million barils/jour et la Sonatrach qui détient le monopole des hydrocarbures, est également le 3e exportateur mondial de gaz naturel. Mais en dépit de cette importante manne pétrolière et gazière, des contestations sociales sporadiques agitent régulièrement les quatre coins du pays. Le taux de chômage dépasse les 10% de la population active, soit 1.076.000 personnes sans emploi. Le sempiternel problème du logement et de nombreuses autres failles dans le social, empoisonnent la vie des couches défavorisées et des classes moyennes. Ces contradictions ne passent pas inaperçues aux yeux des diplomates accrédités dans ce pays.
D’anciens diplomates occidentaux à Alger dressent un tableau peu reluisant d’un régime totalement corrompu et qui gère de main de fer le pays. Ils parlent dans des câbles diffusés par le site Wikileaks et repris par le journal espagnol El Pais, d’un pouvoir «très affaibli et plombé par des niveaux très élevés de corruption». Dans ses correspondances, un ancien ambassadeur français à Alger, prédit que «l'Algérie vivra dans plus d'instabilité durant les prochaines années ». Il pense qu’en l’état actuel des choses, « il n’y a pas une réelle alternative à Bouteflika qui a modifié la constitution pour pouvoir régner plus longtemps". Néanmoins, le Raïs, affaibli par un cancer gastrique à un stade avancé, n’a que peu de chances pour vaincre sa maladie et aller jusqu’au bout de ses ambitions politiques. Ce n’est qu’avec l'aide et la bénédiction des patrons des services de sécurité et des généraux Algériens que Bouteflika a pu s’offrir un troisième mandat présidentiel en 2009. En Algérie, souligne l’ancien diplomate français, la corruption a atteint « un niveau très élevé incluant les frères Bouteflika et compromettant le développement économique » en dépit des fortes recettes pétrolières. Les câbles confidentiels parlent aussi d’un « partage de la rente des entreprises pétrolières algériennes sous la houlette de la Sonatrach, entre les barons militaires et l'entourage Bouteflika ». De son côté, l'ancien ambassadeur américain à Alger, Robert Ford décrit un régime algérien « très affaibli, sans vision de l'avenir et plombé par des niveaux très étendus de corruption ». Il aurait même assimilé le clan Bouteflika au "Gang de Tikrit" par analogie au clan de Saddam Hussein qui conduisait de main de fer le pouvoir en Irak. Pour Robert Ford, un certain nombre d'officiels militaires et civils sont issus de la même région que Bouteflika, Tlemcen. La loyauté de ce "gang" permet le maintien d'une certaine stabilité comme c'était le cas avec Saddam en Iraq, qui était ainsi que ses hommes de confiance, originaires de Tikrit. Dans le chapitre consacré à la corruption, le diplomate américain cite pour exemple le cas du commandant en chef de l'armée algérienne, le général Ahmad Gaid Salah, qu’il qualifie du plus corrompu d'entre tous. Pour ces diplomates, même si les prix du pétrole ont flambé ces dernières années, ils n’ont pas ou peu profité au peuple algérien. Seule une minorité de l’élite gouvernante a su en tirer profit en se remplissant les poches sans compter.

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Wikileaks : Les documents sur l’Algérie qui ne seront pas publiés par la presse algérienne

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Wikileaks, à travers le journal El Pais, a diffusé des documents sur l’Algérie et les “rapaces” du clan Bouteflika, qui ne seront -probablement- jamais publiés par la presse Algérienne.
Sauf que -eh oui-, internet existe, et les documents seront bien diffusés par le peu de médias qui parlent de l’Algérie -qui sont tous en exil- comme le journal interdit en Algérie, le Matin Dz et le Quotidien d’Algérie.
Chez le journal Algérien, El Watan, c’est motus et bouche cousue. Ce journal qui a même une rubrique Wikileaks Algérie parle de tout sauf de l’Algérie.
Selon ce câble qui rapporte les dires de l’Ambassadeur de France à Alger,”l’Algérie vivra dans plus d’instabilité durant les prochaines années, mais il n y a pas une réelle alternative à Bouteflika qui a modifié la constitution pour pouvoir régner plus longtemps”.
Il rajoute qu’il y a eu “très peu d’évolution positive en Algérie et que la corruption a atteint un niveau très élevé atteignant les frères Bouteflika et compromettant le développement économique”.
Le document parle d’un Bouteflika affaibli par la maladie (Cancer gastrique terminal), et il ne lui reste que quelques années à vivre.
Il rapporte aussi le partage de la rente des entreprises pétrolières algériennes sous la houlette de la Sonatrach, entre les barons militaires et l’entourage Bouteflika.
C’est avec l’aide et après l’approbation des leaders des services de sécurité Algériens que Bouteflika a pu se représenter pour une troisième fois en 2009.
Pour lire le document traduit en Français, cliquer sur le lien de l’article du quotidien d’Algérie.
Un autre câble qui a été publié aussi durant la même journée, rapporte l’analyse du régime algérien faite par l’ambassadeur Robert Ford.
Il décrit un régime algérien très affaibli, sans vision de l’avenir, et plombé par des niveaux très étendus de corruption.
Il rapporte aussi l’échec de l’amnistie qu’avait offert Bouteflika aux anciens terroristes Algériens.
L’ambassadeur décrit l’image d’un Bouteflika isolé et un processus de réforme stagnant.
Un islamiste, Abdallah Djaballah, cité dans le document, parle du phénomène des harraga (ndlr:les immigrés clandestions à bord d’embarcations de fortune à destination de l’Europe) touche non plus seulement les pauvres, mais aussi des jeunes chômeurs qui n’ont pas d’autres choix que “la mort en mer ou bien mourir à petit feu en Algérie. ”
Le Gang Bouteflika :
Le clan Bouteflika a été décrit dans le câble comme étant “le Gang de Tikrit” par analogie au clan de Saddam Hussein qui maintenait le pouvoir en Irak.
En effet un certain nombre d’officiels militaires et civils sont issus de la même région que Bouteflika, Tlemcen.
La loyauté de ce “gang” permet le maintien d’une certaine stabilité comme c’était le cas avec Saddam en Iraq.
Quand la corruption et le pétrole atteignent des sommets :
Le document contient tout un chapitre sur le corruption, y compris parmi les militaires algériens.
Citant l’exemple du commandant en chef de l’armée algérienne, le général Ahmad Gaid Salah, comme étant le plus corrompu d’entre tous.
Le document cite aussi les frères Bouteflika, comme étant les plus “rapaces”.
D’un autre coté, certains rapportent que les prix du pétrole ayant atteints des niveaux très élevés mais que cela ne profite en rien au peuple : “L’Algérie est riche, mais le peuple est pauvre”.
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Wikileaks Algérie : les frères de Bouteflika accusés de corruption

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par le quotidien espagnol El Pais, l’on apprend de la bouche de Bernard Bajolet -l’ancien ambassadeur français
à Alger et actuel coordinateur national du renseignement au palais de l’Elysée- que « la corruption, touchant jusqu’au frères du président Bouteflika, a atteint un sommet et interfère avec le développement économique ».
Dans un entretien avec l’ambassadeur américain en Algérie, daté du 25 Janvier 2008, Bajolet, qui est un spécialiste du renseignement, estime également que « les services de sécurité ont donné leur accord pour que la constitution soit amendée, pour que Bouteflika puisse se représenter pour un troisième mandat en 2009 » avant d’ajouter que « Le consensus au sein du leadership sécuritaire algérien pour soutenir un troisième mandat de Bouteflika est basé sur l’opinion partagée par tous que ce mandant ne serait pas mené à son terme ».
Evoquant avec son homologue américain le climat des affaires, Bajolet révèle que la chambre de commerce française en Algérie aurait établi « un document détaillant les difficultés rencontrées par les entreprises françaises en Algérie et comment les rectifier (…) le ministre de l’intérieur Zerhouni ainsi que le gouvernement étaient anxieux à l’idée que ce document puisse être rendu public.
Selon des informations complémentaires transmises à Maghreb Intelligence, les services de renseignement algériens, le Département Renseignement et Sécruiité, auraient demandé à tous leurs agents en poste à l’étranger de tenter de se procurer l’intégralité des documents de Wikileaks, afin de faire une évaluation des dommages éventuels. Le FSB (ex-KGB) russe aurait également été sollicité par le DRS , mais sans succès.
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