WikiLeaks Algérie | Selon un message de l’ambassade américaine à Alger
dévoilé par le site WikiLeaks, l’Algérie est devenue le principal pays
de transit de la drogue venant du Maroc et des pays d’Amérique du Sud
vers l’Europe. Selon le même document, malgré le passage de ces
quantités par notre territoire, la santé des Algériens n’est pas
menacée.
Le message daté du 2 décembre 2009 cite le journal espagnol El Pais qui avait rapporté que les contrebandiers profitent de l’étendue des frontières algériennes et des difficultés de les protéger, et ce, grâce à l’aide des terroristes qui profitent de la commercialisation de la drogue.
On peut lire dans le document classé top secret que la plus grande partie de la drogue transitant par l’Algérie est d’origine marocaine et que le choix du passage des contrebandiers par l’Algérie a grandi depuis que l’Espagne a pris des mesures pour mieux contrôler ses frontières.
Le haschich passe surtout par les frontières du côté de Béchar. Selon le même document de l’ambassade américaine, la quantité provenant des pays d’Amérique du Sud, notamment la Colombie, le Brésil et la Bolivie, a également augmenté. Les réseaux spécialisés dans la cocaïne et l’héroïne utilisent des moyens de transport aériens pour exporter leur marchandise vers le Mali, le Niger, le Nigeria, la Mauritanie et le Sénégal pour la transporter ensuite par voie terrestre vers l’Algérie en passant par le Mali.
Ces réseaux de contrebande font appel à des immigrés clandestins africains qui se chargent du transport de la drogue vers le nord de notre pays.
Selon l’ambassade américaine, l’Algérie trouverait des difficultés à faire face à ces contrebandiers à cause surtout de l’étendue de ses frontières et que les plates tournantes de ce trafic sont Alger, Oran, Béjaïa, Béchar, Annaba et Sétif. A partir de ces villes, la drogue prend la destination de l’Europe en passant par la France, l’Espagne, l’Italie et Malte.
Selon le document publié par Wikileaks, l’ambassade américaine aurait appris par le biais de responsables algériens qu’ils ont la preuve de liens entre les barons de la drogue et Aqmi (Al Qaida au Maghreb). Les terroristes sont payés par les contrebandiers pour leur aide précieuse.
A cette fin, le réseau compte acheter prochainement des armes. L’ambassade a ajouté que l’Algérie n’a pas fourni de preuves sur le financement d’AQMI par les contrebandiers. Le document précise qu’il n’a aucune preuve de corruption de policiers ou de gendarmes par les contrebandiers. L’ambassade américaine relève par ailleurs les efforts consentis par l’Algérie pour lutter contre la contrebande, notamment par le biais de la formation de spécialistes dans ce domaine et la signature de conventions avec les pays occidentaux et les organismes internationaux.
On a également relevé le fait que l’Algérie a créé deux centres de désintoxication à Blida et Oran et compte en ouvrir 15 autres ainsi que 53 centres spécialisés, soit un minimum de un par wilaya alors que le taux de consommation ne menace pas pour le moment son système de santé.
Le message daté du 2 décembre 2009 cite le journal espagnol El Pais qui avait rapporté que les contrebandiers profitent de l’étendue des frontières algériennes et des difficultés de les protéger, et ce, grâce à l’aide des terroristes qui profitent de la commercialisation de la drogue.
On peut lire dans le document classé top secret que la plus grande partie de la drogue transitant par l’Algérie est d’origine marocaine et que le choix du passage des contrebandiers par l’Algérie a grandi depuis que l’Espagne a pris des mesures pour mieux contrôler ses frontières.
Le haschich passe surtout par les frontières du côté de Béchar. Selon le même document de l’ambassade américaine, la quantité provenant des pays d’Amérique du Sud, notamment la Colombie, le Brésil et la Bolivie, a également augmenté. Les réseaux spécialisés dans la cocaïne et l’héroïne utilisent des moyens de transport aériens pour exporter leur marchandise vers le Mali, le Niger, le Nigeria, la Mauritanie et le Sénégal pour la transporter ensuite par voie terrestre vers l’Algérie en passant par le Mali.
Ces réseaux de contrebande font appel à des immigrés clandestins africains qui se chargent du transport de la drogue vers le nord de notre pays.
Selon l’ambassade américaine, l’Algérie trouverait des difficultés à faire face à ces contrebandiers à cause surtout de l’étendue de ses frontières et que les plates tournantes de ce trafic sont Alger, Oran, Béjaïa, Béchar, Annaba et Sétif. A partir de ces villes, la drogue prend la destination de l’Europe en passant par la France, l’Espagne, l’Italie et Malte.
Selon le document publié par Wikileaks, l’ambassade américaine aurait appris par le biais de responsables algériens qu’ils ont la preuve de liens entre les barons de la drogue et Aqmi (Al Qaida au Maghreb). Les terroristes sont payés par les contrebandiers pour leur aide précieuse.
A cette fin, le réseau compte acheter prochainement des armes. L’ambassade a ajouté que l’Algérie n’a pas fourni de preuves sur le financement d’AQMI par les contrebandiers. Le document précise qu’il n’a aucune preuve de corruption de policiers ou de gendarmes par les contrebandiers. L’ambassade américaine relève par ailleurs les efforts consentis par l’Algérie pour lutter contre la contrebande, notamment par le biais de la formation de spécialistes dans ce domaine et la signature de conventions avec les pays occidentaux et les organismes internationaux.
On a également relevé le fait que l’Algérie a créé deux centres de désintoxication à Blida et Oran et compte en ouvrir 15 autres ainsi que 53 centres spécialisés, soit un minimum de un par wilaya alors que le taux de consommation ne menace pas pour le moment son système de santé.
source: Le temps d’algerie
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