Dans un mémo daté du 21 février 2010, l’ancien ambassadeur David
Pearce rapporte que «ni l’enquête sur la corruption ni le conflit
politique qui peut se cacher derrière le scandale ne peuvent se résoudre
rapidement, à cause des lenteurs de prise de décision du
président Bouteflika».
Dans une discussion avec Akli Brihi, représentant de British
Petroleum, il a été souligné que Khelil était «responsable de la culture
de corruption à Sonatrach».
Le diplomate américain pointe du doigt le rôle de Reda Hemche, un parent de Chakib Khelil (dont Brihi a déclaré être un neveu, mais dont d’autres ont affirmé qu’il était un cousin) dans les actes de corruption. Le représentant de British Petroleum croit savoir que Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach, avait signé de nombreux contrats sous la contrainte. «Brihi, est-il écrit, a indiqué que M. Khelil avait fait un excellent travail en tant que ministre jusqu’à l’amendement de la loi sur les hydrocarbures de 2006». De l’avis du dirigeant de BP en Algérie, Khelil, frustré de ne pas pouvoir libéraliser le secteur, aurait décidé de «rejoindre le système».
Selon ses dires, ce fut après 2006 que Chakib Khelil a installé Hemche et a remplacé des experts compétents et de haut niveau par les «oui-oui»(sic !). S’appuyant sur une conversation avec Akli Brihi, représentant de British Petroleum et Armando Gallego, directeur général de la compagnie ConocoPhillips, l’ancien ambassadeur américain à Alger rapporte que les pratiques de corruption étaient plus liées avec les sociétés de services – à l’exemple de l’entreprise italienne Saipem – et non pas avec des compagnies pétrolières. «La société de services soumettrait une facture gonflée et payait directement des membres de Sonatrach», est-il noté. Il en est ainsi, selon Akli Brihi, du contrat d’un milliard de dollars conclu avec cette société relatif au projet d’Arzew GNL ainsi que du contrat de construction de la nouvelle ville de Hassi Messaoud passé avec la société canadienne Lavalin.
Brihi considère qu’il n’était pas impossible que des entreprises américaines soient impliquées dans ce genre de transactions, mais elles restent prémunies par les contraintes juridiques du Foreign Corrupt Practices Act.Le patron de BP, qui se montre décidément très loquace, estime que le président Bouteflika était un homme intelligent mais qui ne sait pas écouter. «L’énergie n’étant pas son domaine de compétence, explique-t-il, il a abandonné ces questions à Khelil, qui a été l’unique conducteur de la politique énergétique de l’Algérie.»
Le diplomate américain pointe du doigt le rôle de Reda Hemche, un parent de Chakib Khelil (dont Brihi a déclaré être un neveu, mais dont d’autres ont affirmé qu’il était un cousin) dans les actes de corruption. Le représentant de British Petroleum croit savoir que Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach, avait signé de nombreux contrats sous la contrainte. «Brihi, est-il écrit, a indiqué que M. Khelil avait fait un excellent travail en tant que ministre jusqu’à l’amendement de la loi sur les hydrocarbures de 2006». De l’avis du dirigeant de BP en Algérie, Khelil, frustré de ne pas pouvoir libéraliser le secteur, aurait décidé de «rejoindre le système».
Selon ses dires, ce fut après 2006 que Chakib Khelil a installé Hemche et a remplacé des experts compétents et de haut niveau par les «oui-oui»(sic !). S’appuyant sur une conversation avec Akli Brihi, représentant de British Petroleum et Armando Gallego, directeur général de la compagnie ConocoPhillips, l’ancien ambassadeur américain à Alger rapporte que les pratiques de corruption étaient plus liées avec les sociétés de services – à l’exemple de l’entreprise italienne Saipem – et non pas avec des compagnies pétrolières. «La société de services soumettrait une facture gonflée et payait directement des membres de Sonatrach», est-il noté. Il en est ainsi, selon Akli Brihi, du contrat d’un milliard de dollars conclu avec cette société relatif au projet d’Arzew GNL ainsi que du contrat de construction de la nouvelle ville de Hassi Messaoud passé avec la société canadienne Lavalin.
Brihi considère qu’il n’était pas impossible que des entreprises américaines soient impliquées dans ce genre de transactions, mais elles restent prémunies par les contraintes juridiques du Foreign Corrupt Practices Act.Le patron de BP, qui se montre décidément très loquace, estime que le président Bouteflika était un homme intelligent mais qui ne sait pas écouter. «L’énergie n’étant pas son domaine de compétence, explique-t-il, il a abandonné ces questions à Khelil, qui a été l’unique conducteur de la politique énergétique de l’Algérie.»
source: Elwatan (Amel Blidi)
بوتفليقة هو من اسس الفساد في الجزائر لكي يتحكم في زمام الامور و يضع الجميع تحت الخدمة -- الشعب يطالب بفتح تحقيق حول كل الاعمال الاجرامية التي قامت به عصابة بوتفليقة من البلدية الى رئاسة الجمهورية
ردحذفالنية وحدها لا تكفي لجلب الماء اذا كانت الاواني مثقوبة
ردحذف